Je relis souvent un passage (page 51 de l'édition originale) de la deuxième méditation des "Cinq méditations sur la beauté" de François Cheng. Il parle du temps, de la durée :
"Un présent qui, de fait, ouvre toujours sur un passé et un futur. Cela, à l'image d'une mélodie qui n'est pas formée d'une simple addition de notes et dans laquelle chaque note découle de la précédente et colore la suivante. La durée opère aussi à l'intérieur d'elle-même ce processus par lequel chaque composante se laisse marquer par d'autres, tout en imprimant sa marque sur les autres."
François Cheng choisit une image musicale pour expliquer sa conception du temps. Cette phrase me semble aussi pouvoir s'appliquer à la phrase calligraphiée, gestuelle bien sûr mais aussi formelle.
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