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Tout en étant inspiré par le Habun Shû de Mori Yuzan, mon pinceau a ressenti des désirs d'émancipation.
Soutenue par le Habun Shû, influencée par les vagues observées en réel, par les magnifiques images de Mathieu Rivrin, ou celles de Sven sur Facebook, j'ai commencé à m'approprier des motifs de vagues.
Aux apports visuels s'est ajouté une composante calligraphique, l'exploration technique du pinceau notamment a contribué à créer de nouvelles formes. Sur cette première image, chaque vague commence par une danse du pinceau qui se déploie en une ligne vivante. Elle est ensuite complétée par une série de traits parallèles, qui délimitent et remplissent des zones volumiques de la vague en stylisant les flux d'eau. La tenue du pinceau, ses appuis, les différentes vitesses appliquées, la respiration, l'articulation impliquée dans le mouvement (épaule, poignet, glissement de l'avant-bras) contribuent à la création des formes. Et le Habun Shû comme l'observation de vagues réelles se retrouvent à légitimer, valider les vagues déposées sur le papier.
Suite à cette série d'études, j'ai commencé à produire de petits tableaux de vagues sur papier enduit (visibles sur mon compte Instagram) et de la ligne blanche sur papier bleu. Je vous montrerai ces derniers dans un prochain post. Et les visiteurs du Salon du Livre et ses métiers d'art à Montreuil-Bellay pourront les voir en réel.
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J'ai utilisé de l'encre de calligraphie japonaise et un pinceau chinois pointu.
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