Voici le dernier né de notre collaboration picturale, Jean-Noël Riou et moi. Un phare d'Iroise mythique, sis sur la côte ouest de Ouessant vu entre chien et loup, abordé par une mer tumultueuse.
Technique : sur une base acrylique, une mise en scène aux pigments, magnifiée par des glacis à l'huile. Le texte, rédigé à partir de notices documentaires, est calligraphié au pinceau pointu.
Un bretonnant compétent nous signale une liberté prise par manque de connaissance de la grammaire bretonne. Il aurait été plus sage de choisir une forme française - Le Créac'h- mais graphiquement j'ai préféré débuter par la lettre "A". Le plus simple est de le citer :
"Coucou les amis !
Je viens de voir sur FB votre peinture du phare du Creac’h.
Je viens de voir sur FB votre peinture du phare du Creac’h.
Elle est belle mais ne soyez pas surpris si des bretonnants vous égratignent !
En effet il est impossible en breton de dire AR CREAC ‘H.
Il faut faire la mutation après AR et donc dire AR C’HREAC’H.
Cela-dit on peut aussi considérer que c’est un nom propre,
on nous a appris à l’école qu’on pouvait se permettre des libertés avec les noms propres !
Et dans ce cas, pourquoi pas AR CREAC’H ?! (normalement Kreac’h en breton)."
Merci Jean-Yves 😉.
Ceci dit, il est visible au bourg du Conquet (29), dans les murs de la galerie Aventurine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire