Je reprends un volumen commencé l'été dernier. Il s'agit d'un assemblage en bande (68 x 18,5 cm) d'un morceau de taie d'oreiller ancienne, de papiers et de gaze collés ensemble, et teintés au brou de noix. J'ai cet après-midi rajouté de la gouache gris de payne et des tracés à la gouache noire. La photo ci-dessus résulte de la juxtaposition de deux demi-photos de la bande.
Je vais maintenant y inscrire un texte de H.D. Thoreau, daté de novembre 1837, extrait de son journal :
"Si quelqu'un veut penser, qu'il s'embarque sur un cours d'eau tranquille et se laisse porter par le courant. Il ne pourra pas résister à la Muse. Quand nous remontons le fleuve, pagayant avec toute notre force, de brusques et soudaines pensées traversent notre esprit.
Nous rêvons de luttes, de puissance, de grandeur.
Mais tournez la proue vers l'aval, et le rocher, l'arbre, la vache et le coteau, prenant des positions nouvellement variées, selon que le vent et l'eau changent la scène, favorisent le cours harmonieux d'une pensée vaste et sublime, mais toujours calme et qui ondule doucement. "
Je ne sais pas encore si je vais mettre le texte in extenso, ou seulement des morceaux, ou rajouter la seconde notation d'Henri David Thoreau pour de mois de novembre 1837, phrase que j'apprécie particulièrement :
Je vais maintenant y inscrire un texte de H.D. Thoreau, daté de novembre 1837, extrait de son journal :
"Si quelqu'un veut penser, qu'il s'embarque sur un cours d'eau tranquille et se laisse porter par le courant. Il ne pourra pas résister à la Muse. Quand nous remontons le fleuve, pagayant avec toute notre force, de brusques et soudaines pensées traversent notre esprit.
Nous rêvons de luttes, de puissance, de grandeur.
Mais tournez la proue vers l'aval, et le rocher, l'arbre, la vache et le coteau, prenant des positions nouvellement variées, selon que le vent et l'eau changent la scène, favorisent le cours harmonieux d'une pensée vaste et sublime, mais toujours calme et qui ondule doucement. "
Je ne sais pas encore si je vais mettre le texte in extenso, ou seulement des morceaux, ou rajouter la seconde notation d'Henri David Thoreau pour de mois de novembre 1837, phrase que j'apprécie particulièrement :
"Voici l'épreuve où l'on reconnaît l'innocence : subir un outrage, et pouvoir contempler, avec l'élan habituel, la lune amicale qui parcourt le ciel dans sa majesté de reine."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire