BANSKY à Brest

C'est moi Bansky

  Du 10 au 23 juin, les brestois ont la chance de pouvoir voir de près le travail de l'artiste contestataire de street-art Bansky. Et ils ont plébiscité cette exposition gratuite ce week-end avec une queue de plus de deux heures. J'ai eu plus de chance aujourd'hui en fin d'après-midi, lorsqu'à mon tour je suis allée aux Ateliers des Capucins pour visiter cette exposition exceptionnelle. On la doit à un partenariat des Capucins avec SOS Méditerranée et le projet "Bansky Modeste Collection". En fin de ce post je mets une image du panneau qui explique cette démarche.
 On ne présente plus Bansky (fiche wikipedia) un artiste d'origine anglaise qui refuse d'être médiatisé en tant que personne, souhaitant que l'attention du public se concentre sur ses messages. Son nom et son visage restent inconnus, il se représente sous l'image d'un rat ou sous un masque de singe. La contestation est l'essence de sa démarche d'artiste : il refuse le cynisme de notre modèle économique occidental incarné notamment par l'impérialisme américain, les formes de pouvoirs (et les symboles culturels) des institutions gouvernementales en général et en particulier la royauté anglaise, il considère la religion et la consommation de masse comme un asservissement des peuples.
 Il réalise la plupart de ses oeuvres au pochoir in situ, et il réalise des multiples pour différents évènements. Ses images interpellent, choquent, questionnent ; elles nous imposent la réflexion et la remise en question des modèles qui nous entourent. Elles sont belles, vont droit à l'essentiel, cela les rend d'autant plus percutantes. Il utilise souvent la collision d'idées ou de symboles iconiques pour nourrir son message - comme par exemple ci-dessous le jaguar opposé au code barre.
En voici quelques'unes. 

Ecartons les barreau de la cage du code barre...

Toxic Mary

La reine Elisabeth n'est qu'une primate, comme nous, rien de plus.
Ce portrait de la reine a été censuré.
Er... initiales de Elisabeth Regina ou ... message d'erreur ?

Et pour finir, une note d'espoir portée par une petite fille.

Ceci n'est qu'un petit aperçu de l'exposition. J'ai écouté avec beaucoup d'intérêt la médiatrice, qui apporte des éclairages pertinents.

Les Ateliers des Capucins, rue de Pontaniou, Brest.
Ouvert de 11.00 à 19.00