Samedi après-midi, je me suis promenée au centre de Nantes. C'était l'ouverture du 12ème Voyage à Nantes, un parcours d'art contemporain qui prend de plus en plus d'ampleur au fil des ans.
J'ai vu des oeuvres qui m'ont laissée indifférente, ou même déplu mais je n'en parlerai pas ici.
L'année dernière, j'avais admiré Cours Cambronne "Eloge de la transgression" de Philippe Ramette. Une délicate petite fille en bronze escaladait ou glissait d'un haut socle en pierre.
Cette année, j'ai admiré deux de ses oeuvres place du Bouffay : "Eloge du déplacement" et "Eloge du pas de côté". J'ai d'abord rencontré un dandy en costume noir qui repousse son socle, pour peut-être prendre la place d' un autre dandy qui amorce joyeusement un déplacement latéral au-dessus du vide. Je crois que si j'habitais Nantes, à chaque fois que je passerais devant cette place, j'imaginerais une histoire différente.
Une autre oeuvre m'a énormément plu, celle qui est mise en avant sur la communication de cette année. C'est une oeuvre de Xu Zhen. En arrivant rue d'Orléans, j'ai cru voir un genre de statue indienne, une représentation de dieu hindou avec la danse visuelle de bras multiples. Mais de près, c'est une série de 19 statues archétypales occidentales.
Et je finis par une oeuvre titrée "Le temps d'une pause" qui nous présente le Général Cambronne, au regard mélancolique, assis place Graslin. C'est une oeuvre d'Olivier Texier.
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