Début décembre, j'ai suivi un stage de calligraphie gestuelle, proposé par l'Esperluette et animé par David Lozach.
J'ai suivi à peu près le même stage il y a deux ans à Brest avec profit et j'ai eu envie de renouveler l'expérience. David propose une entrée très axée sur la conscience du corps et j'ai souhaité consolider les pratiques du premier stage.
Voici sa présentation du stage : "Le cerveau n’a pas d’aire dédiée à l’écriture.
Lorsque nous travaillons la calligraphie nous mettons en action une « stratégie » qui passe par 3 niveaux :
La main : physique, sensible, sensuelle
L’œil : moteur, guide dans l’espace, anticipation
Le cerveau : mémoire, imagination, coordination, traitement des informations
Ce stage sera l’occasion, par des exercices graphiques simples, entrecoupés d’exercices physiques doux, de réaffirmer et d’amplifier cette « stratégie ».
Nous commencerons par mettre en « marche »,
chaque niveau, séparément afin de les éveiller et d’en prendre
conscience ; pour ensuite harmoniser l’ensemble et aboutir à un contact
joyeux dynamique et enthousiaste à la pratique de la calligraphie
latine gestuelle."
Cette fois-ci, nous n'avons pratiquement pas tracé de lettres. Mais en revoyant le stage je réalise que nous avons mis en place le système de traits rythmés qui se développe en points d'appuis, rebonds, boucles, lignes jetées/rattrapées sur lequel s'appuie la chancelière et des gestuelles contemporaines. Et ce n'est pas une mince affaire.Un petit exercice visuel pour connecter les méninges. |
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