Juste comme ça au départ, j'ai posé quelques capitales au pinceau plat sur des chutes du tissu de lin que j'ai utilisé pour me coudre une jupe.
J'ai essayé avec de l'acrylique et de la peinture à tissu. C'est cette dernière solution qui m'a semblé la plus probante.
Alors j'ai tenté un texte sur la jupe et en ce moment elle sèche sur un fil.
Il y a une tentation particulière de la capitale au pinceau. Les calligraphes qui la maîtrisent se laisse souvent aller à en tracer quelques lettres pour peu qu'ils aient un pinceau plat entre les mains. C'est ce qui s'est passé à plusieurs reprises pendant le dernier stage de Bruno Gigarel (mais il n'est pas le seul que j'ai ainsi observé) et il nous en a donné un très joli exemple dans la rue lors de son stage "Folie des grandeurs".
Depuis, j'ai continué à travailler l'antiqua au pinceau plat, et je me suis aussi laissée prendre à cette magie de la capitale romaine, comme une petite récompense en fin de séance. Et pourtant, c'est plutôt ingrat : on a une idée de perfection dans la tête et il y a toujours quelque chose qui cloche dans la lettre. Mais même imparfaites, leur tracé calme, la flexion du pinceau sur le support, suscitent un vrai plaisir.
Et un petit peu de Calligraphie Appliquée... Quelle belle idée... Nous montreras-tu l'effet s'il te plaît ?
RépondreSupprimer