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16 avril 2013
Densifier l'invisible.
Je vous parlais dans le dernier billet du stage de David Lozach à Brest. En amont, j'avais réfléchi à ce que j'attendais de ce stage, et ceci sur plusieurs registres.
-Sur un plan d'acquisitions calligraphiques, les stages suivis ces deux dernières années avec Kitty Sabatier et Massimo Polello m'avaient permis de synthétiser différents éléments, différentes approches et de tirer profit à postériori de celui suivi avec Yves Leterme qui m'avait à l'époque bien déstabilisée. J'attendais donc de David Lozach une nouvelle strate qui complète et réorganise à nouveau ma pratique de calligraphie gestuelle (puisque tout nouvel apprentissage restructure les acquis antérieurs en s'y articulant).
- J'ai anticipé les jours précédents le stage, sur les formes graphiques que je souhaitais produire. Et je les ai rapprochées mentalement d'une série de clichés photographiques que j'avais réalisés il y a deux trois ans. J'ai aussi repensé à un texte écrit par Patricio Rojas San Martin sur les peintures, "Dualité". J'ai donc travaillé quelques photos et j'en ai transférées deux sur MDF enduit. Puis j'ai commencé à peindre. Je souhaitais produire un lettrage adapté à mon sujet en calligraphie gestuelle/expressive, qui participe au tableau. Vous voyez le résultat sur la photo. Vous pouvez le voir en entier ici.
C'est ce que j'attends actuellement de la calligraphie : me permettre de produire des formes graphiques expressives, des objets de peinture, qui s'échappent presque entièrement du code alphabétique pour entrer dans ceux des langages plastiques.
Et là, je me rends compte qu'à un certain niveau, on ne se rend pas à un stage les mains dans les poches, mais en ayant réfléchi à ce que l'on veut et en l'ayant préparé. Je n'y suis pas encore.
RépondreSupprimerC'est peut-être moi qui fonctionne ainsi... ;-)
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